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Sólo en tus sábanas
Reproduction giclée de qualité muséale ISO 9706
- • Impression professionnelle sur papier Fine Art 210 gr avec les encres pigmentées mattes Canon LUCIA PRO.
- • Couleur calibrée et procédé complet développé par l'artiste.
- • Papier traité pour une durabilité sans changement de ton, sans acide et à PH neutre. 80 ans dans des conditions normales, jusqu'à 200 ans sous verre et dans des conditions muséales.
- • Disponible en trois formats d'encadrement standard, livré non encadré.
- • Signé à la main au recto.
- • Certificat d'authenticité ci-joint.
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L'auteur se réserve le droit de produire une édition imprimée.
Dans cette œuvre, l'homme est représenté immobile, mais avec une présence qui semble à la fois absente et absorbée par l'espace qui l'entoure. Son corps, ferme dans sa posture, reflète un calme qui dissimule la tension sous-jacente, comme si chaque partie de l'homme était prisonnière d'un équilibre précaire. La douceur des draps, qui laisse à peine deviner l'arrière-plan, semble l'envelopper d'une contradiction : il est recouvert par un lieu qui ne lui appartient pas, dans un espace qui n'est pas le sien. L'immobilité de sa figure ressemble davantage à une attente, à une tentative de se maintenir dans un monde qui lui échappe.
Cet homme n'existe que sous les draps de quelqu'un d'autre, dans une intimité qui n'est pas la sienne, mais celle de quelqu'un d'autre. Il y a quelque chose de triste et de désolé dans cette image : la relation réduite à un acte momentané, vide de promesse et d'avenir. Dans le monde LGBT masculin, où le désir et la validation deviennent souvent une monnaie d'échange, l'authenticité semble se dissoudre dans la recherche d'une gratification immédiate. L'hypersexualisation transforme le corps en un objet à montrer mais pas à offrir, à présenter mais pas à partager. L'homme est là, non pas parce qu'il est désiré, mais parce que sa présence est nécessaire pour compléter le désir des autres.
La solitude de cet homme ne se reflète pas dans l'absence de compagnie, mais dans le vide laissé par la superficialité de la connexion. Il n'est pas vraiment là, il est dans un endroit réduit par les attentes des autres, réduit à son corps, à son image, à une version de lui-même que les autres s'attendent à voir. Sa frustration ne vient pas du fait qu'il n'est pas désiré, mais du fait qu'il est désiré d'une manière qui ne lui permet pas d'être lui-même, qui l'enferme dans un espace où le désir ne devient jamais quelque chose de réel, de profond.
Dans sa posture, dans son immobilité, dans l'absence d'une réponse émotionnelle qui transcende la surface, le désamour est perçu non pas comme une perte pure et simple, mais comme une absence constante : l'absence d'un lieu où il peut être véritablement vu, au-delà du physique, au-delà du superficiel. L'homme est seul, non pas parce qu'il manque de personnes autour de lui, mais parce qu'il ne se retrouve pas dans le regard que l'on porte sur lui.
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La mer: Lieu infini de calme, d'amour, de perfection, de foyer. | |
Les dents: Douleur, perte, peur. | |
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Taches au niveau du cou: Barbe, maturité, masculinité. | |
Cercle dans la gorge: Angoisse, étouffement, boule dans la gorge. | |
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Naufrage: La frustration d'un amour non partagé. | |
Constellations: Un guide pour comprendre l'incompréhensible. De nombreuses constellations sont aléatoires, mais elles existent sûrement quelque part dans le monde. | |
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