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Dejar volar
Reproduction giclée de qualité muséale ISO 9706
- • Impression professionnelle sur papier Fine Art 210 gr avec les encres pigmentées mattes Canon LUCIA PRO.
- • Couleur calibrée et procédé complet développé par l'artiste.
- • Papier traité pour une durabilité sans changement de ton, sans acide et à PH neutre. 80 ans dans des conditions normales, jusqu'à 200 ans sous verre et dans des conditions muséales.
- • Disponible en trois formats d'encadrement standard, livré non encadré.
- • Signé à la main au recto.
- • Certificat d'authenticité ci-joint.
Il est généralement préparé en moins de 7 jours et envoyé en porte à porte en service 48h pour l'Espagne.
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L'auteur se réserve le droit de produire une édition imprimée.
Dans cette œuvre, l'homme est immobile, sa posture hiératique est une affirmation de retenue et de résistance. Dans sa main, un oiseau pris au piège, qu'il saisit fermement, comme s'il tenait un désir qu'il ne veut pas laisser partir. La tension de ses doigts raides traduit le désespoir de quelqu'un qui craint de perdre ce qu'il a, même s'il ne peut pas lui donner la liberté. Chaque fibre de son corps reflète la contradiction : le désir de voler, de se libérer, mais l'attachement à ce qui pourrait lui offrir la seule sécurité, même si elle est illusoire.
L'envol auquel il aspire ne se matérialise jamais. L'homme reste immobile, dans une immobilité qui reflète la frustration de celui qui s'est enfermé dans sa propre force. L'oiseau qu'il saisit fermement semble être une métaphore des rêves que l'on retient, de ces désirs dont on ne veut pas se défaire, même si l'on ne sait plus s'ils apporteront vraiment la paix.
Parfois, il est préférable de s'envoler plutôt que de s'accrocher. La force de l'emprise peut donner un faux sentiment de contrôle, mais elle devient souvent une entrave invisible. Il n'y a pas de plus grand mal que celui que l'on se fait à soi-même quand on refuse de lâcher prise, quand l'espoir de s'accrocher à quelque chose, même par peur, écrase le désir même que l'on cherche à atteindre.
L'homme est seul, mais pas de façon dramatique. La solitude n'est pas l'absence des autres, mais la distance entre ce que l'on veut être et ce que l'on est réellement. C'est une solitude à laquelle on n'échappe pas, mais dont on s'accommode, que l'on accepte.
Et, dans tout cela, l'image est remplie d'un subtil manque d'amour. Ce n'est pas l'absence d'amour qui pèse, mais l'impossibilité de le trouver d'une manière qui soit vraie, qui ne dépende pas d'attentes extérieures ou de ce que l'on pense qu'il devrait être. L'homme semble avoir lâché prise, mais en même temps, il est toujours à la recherche de quelque chose qu'il ne sait pas définir.
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